Si les paroles du chant médecine correspondent en fait à des couplets du Chant des vérolés, aussi appelé La Vérole ou encore Chant de Lourcine, l'air a été déformé au fil des années et est désormais différent.
De l’hôpital, vieille pratique
Ma maîtresse est une putain
Dont le vagin syphilitique
Infeste le quartier latin
Mais moi, vieux pilier de l’école,
Je l’aime à cause de son mal
Oui, de son mal !
Nous sommes unis par la vérole
Mieux que par un lien conjugal (ter)
Nous transformons en pharmacie
Les lieux sacrés de nos amours.
La valériane et la charpie
S’y manipulent tour à tour.
Tandis qu’avec de l’iodure
Ma femme se fait des injections
Des injections !
Avec du bromure de mercure
Moi je me fais des frictions (ter)
Ses cuisses ont des reflets verdâtres,
Ses seins sont flasques et flétris
Dans son con les morpions noirâtres
Sur le fumier ont fait leur nid.
Mais moi j’aime mon amante
Et je voudrais jusqu'à demain
Jusqu'à demain !
Lécher de mes lèvres brûlantes
Les chancres de son vieux vagin (ter)
Et quand viendra l’heure dernière
quand nous s’rons bouffés des morpions
Unis dans un dernier ulcère
Ad patres gaiement nous irons
Nous adress’rons une supplique
Afin qu’nos corps soient exposés
Oui exposés !
Dans un musée pathologique
A la section des vérolés (ter)
Air connu | Chant des Vérolés |
Origine | Issu du CB médecine de l'ULB |