Jean, l'autre soir, en montant l'escalier (bis),
Trouva sa Femme étendue sur l'palier, (bis)
Ohé, portier ! Ma femme est morte !
Venez, venez vit', pour me la chercher,
Ou bien j'la fous derrièr' la porte…
(Refrain)
Car c’était elle qui foutait le chahut à la maison
Ma guenon, Ma poison, Elle est morte !
Ell' ne mettra plus de l'eau dedans mon verre
Ma guenon, Ma poison, Elle est morte !
Lors Jean s'en fut réveiller les copains (bis)
Fit tant d'potin, qu'il fit lever Martin: (bis)
Eh, les copains ! Ma femme est morte !
C'est moi qui paie la goutt' de demain matin,
Si vous venez lui faire escorte…
(Refrain)
Lors Jean s'en vint trouver Monsieur l'curé (bis)
Qui ronflait fort sous son bonnet carré : (bis)
Ohé, curé ! Ma femme est morte !
Donnez, donnez-lui toutes vos oraisons,
Et puis que le diable l'emporte…
(Refrain)
Lors Jean s'en fut trouver le fossoyeur (bis)
Qui dans un' tomb' dormait à la fraîcheur: (bis)
Eh, fossoyeur ! Ma femme est morte !
Creusez-lui un trou si large et si profond
De peur que la garce n'en sorte…
(Refrain)
Puis moult oignons, Jean s'en fut acheter (bis)
Pour qu'en son deuil on le vit bien pleurer: (bis)
Ohé fruitier ! Ma femme est morte !
Donnez, donnez-moi des oignons bien dorés
Pour que je la pleure en la sorte…
(Refrain)
Puis il s'en vint retrouver sa moitié, (bis)
Sa garc' de femme avait ressuscité: (bis)
Oh ! Aglaé, t'es donc pas morte !
Ell' lui répondit, le pot d'chambre à la main:
"Voici la tisan' que j' t'apporte"…
(Dernier refrain)
Et comm' toujours, je ferai le chahut à la maison
Ta guenon, ta poison, N'est pas morte !
Et je te mettrai de l'eau dedans ton verre
Ta guenon, ta poison, N'est pas morte !
Référence(s)
- Academicus Sanctæ Barbæ Ordo (Ordre Académique de Sainte Barbe), Le Bitu Magnifique [en ligne], Université Catholique de Louvain, consulté le 12/08/2018