Violette | CB Philo et Lettres
L’actuel hôtel de ville de Liège est surnommé « la Violette » en raison de l’enseigne des commerçants qui occupaient le rez-de-chaussée de cette ancienne bâtisse bourgeoise au cours du XIIIe siècle. D’abord lieu de réunion pour les notables de la cité, l’édifice devient « maison communale » au cours du XVe siècle et sera victime de plusieurs destructions au fil du temps.

Édifié en forme de « U », composé de briques et de pierres calcaires, le bâtiment est reconstruit de 1714 à 1729 et correspond à l’hôtel de ville que nous connaissons aujourd’hui. Deux détails sont à relever : d’une part, le fronton triangulaire qui reprend la date de 1718 correspondant à l’année de la première réunion des bourgmestres en ces lieux ; s’y trouvent également les armoiries du prince-évêque, Joseph-Clément de Bavière et celles des deux bourgmestres Michel-Nicolas de Lothier et Louis-Lambert de Liverlo exerçant à l’époque ; la fonction mayorale étant doublement assumée. D’autre part, douze pommes de pin surplombent la double rampe d’escalier menant à l’entrée principale ; selon la légende, la pomme de pin symboliserait « l’union et l’ouverture du peuple liégeois ».

Source(s)

  • JORIS F., MARCHESANI F., « L’hôtel de ville de Liège » article disponible en ligne sur le site de la Région wallonne, http://connaitrelawallonie.wallonie.be [consulté le 15 octobre 2018].
  • DEMOULIN B., KUPPER J.-L., Histoire de la principauté de Liège : De l’an mille à la Révolution, Toulouse, Editions Privat, 2002, p. 55.
  • WARZEE C., « La place du Marché » article disponible en ligne sur le site dédié à l’histoire de Liège, https://histoiresdeliege.wordpress.com [consulté le 15 octobre 2018].
  • « Hôtel de ville de Liège ‘‘La Violette,, et Perron » article disponible en ligne sur le site Belgique-Wallonie, http://walloniebelgiquetourisme.be [consulté le 15 octobre 2018].